«Patrimoine mondial de l’Unesco»
Jusqu’en 2023, mille cent cinquante-sept biens étaient inscrits dont neuf cent biens culturels, trente-neuf mixtes et deux cent dix-huit naturels venant de plusieurs pays.
Adopté le 16 novembre 1972 lors de la XVIIè conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, (Unesco), la «Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel» met en valeur l’ensemble de biens culturels et naturels présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité. Depuis 1978, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco est chargé de tenir à jour la liste du patrimoine mondial, c’est lui qui décide de l’inscription ou non des sites proposés par les États parties.
Les Comores ont inscrit, depuis 2007, sur la liste indicative du patrimoine mondial, quatre biens : deux sur les écosystèmes marins et terrestres, un sur le paysage culturel des plantations à parfums des îles de Comores et les médinas des «Sultanats historiques des Comores».
L’objectif de la liste du patrimoine mondial est de cataloguer, nommer, et conserver des biens culturels et/ou naturels d’importance pour l’héritage commun de l’humanité, cela grâce au fonds du patrimoine mondial.
Jusqu’en 2023, mille cent cinquante-sept biens étaient inscrits dont neuf cent biens culturels, trente-neuf mixtes et deux cent dix-huit naturels venant de plusieurs pays. Avec soixante biens inscrits, l’Italie détient le record du plus grand nombre, suivie de la Chine avec cinquante-neuf, l’Allemagne avec cinquante-quatre.
Le nombre de sites inscrits a été revu à la hausse en 2024 avec vingt-quatre nouveaux sites dont dix-neuf culturels, quatre naturels et un mixte. La ville de Cordoue, en Espagne, compte le plus grand nombre de sites inscrits au patrimoine mondial, avec quatre inscriptions.
L’inscription de sites au patrimoine mondial constitue une fierté nationale et une reconnaissance internationale pour les Etat parties. Les sites inscrits au patrimoine mondial sont, pour eux, une opportunité de développement touristique. L’inscription peut également être une occasion pour obtenir une assistance internationale, notamment financière, pour la conservation du patrimoine national.
Ces biens peuvent être des paysages culturels, naturels, des monuments religieux, des villes historiques, des sites mégalithiques, des lieux de mémoire ou des aires naturelles protégées.
En 2026, les Comores auront peut-être la chance d’inscrire six biens d’un coup avec les six médinas des sultanats historiques des Comores. Pour rappel, deux médinas ont été retenues à Ndzuani à savoir Domoni et Mstamdu et quatre à Ngazidja à savoir Moroni, Itsandra, Ntsudjini et Ikoni.