De la calligraphie en passant par la niche, les sculptures et les fresques entre autres, les bâtis des médinas présentent une décoration bien propre à elle-même. Une véritable carte postale qui renvoie à ces lieux riches d’histoire et de Culture.
Les niches : Les niches murales offrent la possibilité d’habiller un mur de manière originale, tout en exploitant leur capacité à servir de surface de rangement ou à accueillir des éléments décoratifs sans encombrer le sol. Dans les Médinas des Sultanats Historiques des Comores, ces décors muraux sont plus présents au sein des palais des sultans, ils servaient notamment d’étagère pour le rangement des ornements des premières dames du palais. Sur certain palais nous pouvons observer plus de trois cents niches à but décoratifs.
Les calligraphes : ils sont présents au niveau des solives principales et au niveau des linteaux qui servent de protection pour l’ensemble du palais. Les sourates tirées sur le saint Coran et Hadith écrites sur ces solives sont soigneusement choisis par les propriétaires et ont les mêmes motifs au sein des différents palais des sultans. Certaines solives sont encrées par d’autre motif à but décoratif et ayant un sens bien précis notamment l’inscription de la paume de la main au palais de Mpagahari, ou encore le symbole de la boussole au niveau du plafond du palais de l’Ujumber, tous deux palais de la médina de Mutsamudu.
Les fresques : il s’agit de l’ajout de motifs décoratifs au niveau des enduits non séchés lors de l’application de la peinture. Ces motifs généralement de forme linéaire et triangulaire sont appliqué au niveau de l’extérieur des palais pour l’ornement des façades. Pour certains palais, elles contournent l’ensemble des murets au niveau de la toiture.
La sculpture : au niveau des Médinas des Sultanats Historiques des Comores nous pouvons observer les sculptures à ce jour sur les anciennes portes des entrées principales des palais, mosquées et toutes autres demeures sultanesques